6 mai 2024 – Réunion Publique : Pour un choc des moyens et des salaires, contre le choc des savoirs et le tri social, amplifions la mobilisation !

Depuis le mois de janvier, les personnels de l’Éducation et les parents d’élèves se mobilisent
pour obtenir les moyens nécessaires à la réussite des élèves, pour un meilleur salaire pour les personnels et contre le « choc des savoirs ».

Le « choc des savoirs » est un renoncement à toute ambition émancipatrice de l’École et instaure une ségrégation assumée entre les élèves en difficulté et les autres ainsi qu’une discrimination sociale. L’organisation des enseignements de français et de mathématiques en groupes de niveaux en collège est une véritable usine à gaz, néfaste pour les élèves, particulièrement pour les plus fragiles et qui va dégrader les services des personnels. Les nouveaux programmes, la labellisation des manuels et la généralisation à tous les cycles des évaluations nationales vont restreindre la liberté pédagogique et remettre en cause la professionnalité des enseignant·es ; le DNB couperet et les « prépa secondes » vont aggraver le tri social.

Ce n’est pas d’un choc des savoirs dont l’Éducation nationale a besoin mais bien d’un choc des moyens et des salaires. L’Éducation nationale ne peut faire l’économie des près de 700 millions d’euros dont veut la priver le gouvernement.

À l’image de ce qu’a vécu l’hôpital public, le service public d’Éducation s’enfonce dans une crise sans précédent sous les coups de boutoir des politiques austéritaires et antisociales de ce gouvernement.

Les grèves nationales des 1er et 6 février des 8 et 19 mars et du 2 avril ainsi que l’ensemble des actions locales, grèves, manifestations, rassemblements, réunions publiques, pétitions, « collèges morts », « nuits des écoles et des établissements » ont démontré l’ampleur de la colère des personnels de l’Éducation nationale et permis de convaincre les parents de la dangerosité des groupes de niveaux.

En Essonne, par le biais de diverses actions et réunions, nous avons construit des
regroupements de parents et de personnels pour élargir la mobilisation. Nous étions 88 réunis en AG à Evry le 2 avril pour dénoncer le choc des savoirs et nous organiser.

C’est pourquoi nous décidons de poursuivre la dynamique engagée en invitant l’ensemble des personnels et des parents à se réunir pour débattre des modalités de la mobilisation et à envoyer des délégués à la

RÉUNION PUBLIQUE
le lundi 6 mai 2024 à 18h
à la maison des syndicats,
12 place des terrasses de l’Agora à Evry


23 avril 2024 – Table ronde : qu’est-ce que l’état de nos services publics dit de la France

Mardi 23 avril 20h à 0rsay, salle de conférence de la Bouvêche, 71 rue de Paris, 91400, Orsay. Interventions de :

  • Maria Pla, Collectif Nos Services Publis
  • Sylvain Mestdagh, FSU 91
  • Diana Chiche Portiche, SAF
  • Pascale Garcia, CGT Santé 91
  • Olivier Corbet, SUD Collectivités Territoriales 91

3 avril 2024 – Permanence Antifasciste à l’université d’Évry

Mercredi 3 avril 17h30 – 19h30

Des camarades antifascistes de SUD Éducation 91 et du 91GRA seront présent·es au local SUD Éducation de l’université d’Évry, 2 rue du Facteur Cheval, rdc, bureau 14.

Thème de la permanence : Syndicalisme d’hier à aujourd’hui. Discussion autour de l’histoire du syndicalisme et de la dimension politique du syndicat.

2 avril 2024 – Grève et AG à Évry !


Non au choc des savoirs,
Oui au choc des salaires et des moyens pour l’École publique !

Les arrêtés et décrets publiés le 17 mars et la note de service du 18 mars confirment nos analyses : il s’agit bien d’organiser des groupes de niveau, donc de trier les élèves ce qui va immanquablement creuser les inégalités, comme l’a montré la recherche. C’est bien une Ecole du tri social que Nicole Belloubet et Gabriel Attal mettent en place. Derrière la promesse d’une plus grande flexibilité, ce sont en réalité des contraintes d’organisation et pédagogiques qui vont lourdement fragiliser notre liberté pédagogique et de casser la relation forte et continue avec les classes et les élèves. C’est bien le cœur de notre métier qui est attaqué.

Depuis des mois, les personnels se mobilisent contre les groupes de niveaux. Grèves les 1er et 6 février, actions locales, vote contre en CSE, réunions publiques avec les parents d’élèves, opération collèges morts… nos organisations ont impulsé une campagne qui fait bouger les lignes : nous avons mené avec force et détermination la bataille des idées sur les groupes de niveau, rassemblant une partie de la profession et des parents d’élèves dans la mobilisation. Le gouvernement est fébrile et en vient à passer en force, en publiant des textes au mépris de l’avis de la profession. Inacceptable et irresponsable ! Mais cette fébrilité montre que notre action n’est pas sans effet : c’est donc maintenant qu’il faut amplifier la mobilisation pour gagner !

A travers le « Choc des savoirs » (groupes de niveaux, classes prépa 2de), le gouvernement cherche à imposer un modèle d’École du collège au lycée qui vise à faire sortir de l’École publique, le plus tôt possible et à chaque étape de leur scolarité, les élèves des classes populaires. En érigeant plutôt l’uniforme et le SNU au rang de priorités politiques et budgétaires, le gouvernement fait un choix clair : celui d’une École du tri social, d’une École passéiste et conservatrice. En supprimant les postes et en refusant de donner les moyens nécessaires pour fonctionner, le gouvernement fait le choix de l’austérité. Nous portons une toute autre ambition pour la jeunesse !

Un plan d’action dans la durée… pour gagner !

Nos organisations SNES-FSU, FNEC FP-FO, CGT Educ’action, SUD éducation et FCPE 91 appellent donc à amplifier la mobilisation.

La FCPE 91 et CAPE 91 appellent les parents à soutenir ce mouvement en multipliant les « collèges morts » dans le département.
– grève nationale le mardi 2 avril : pour l’abandon des mesures « Choc des savoirs », pour exiger une revalorisation salariale sans contreparties et des moyens pour l’École publique

– AG des personnels et des parents mobilisés en Essonne, le 2 avril à 9h30 à la bourse du travail d’Évry

– Départ manifestation parisienne : 14h, métro Luxembourg, place Edmond Rostand

Nos organisations appellent à mettre en débat les suites de l’action, notamment la reconduction de la grève. Elles soutiendront toutes les reconductions là où cela est possible : c’est bien en l’inscrivant dans la durée par plusieurs jours de grève consécutifs, que la mobilisation sera victorieuse.

Nous ne trierons pas nos élèves !

Toutes et tous en grève le mardi 2 avril !

Toutes et tous en AG à Évry à 9h30 pour construire l’action ensemble !

13 mars 2024 – Rencontre débat : Extrême droite hors de nos écoles !

Venez rencontrer et échanger avec Grégory Chambat, syndicaliste et auteur du livre :

Quand l’extrême droite rêve de faire école, une bataille culturelle et sociale (éditions du croquant).

Mercredi 13 mars à 14h30

2 rue du facteur cheval, université d’Évry, Salle 111 au premier étage.

12 mars 2024 – Projection/Présentation sur l’histoire de la Palestine

Dans le cadre de la journée de mobilisation universitaire européenne pour la Palestine, le comité étudiant de soutien à la Palestine d’Evry-Courcouronnes, soutenu par SUD Éducation 91, organise une projection du court métrage : Palestine Islands.

Dans le camp de réfugiés palestiniens de Balata en Cisjordanie, Maha,12 ans, souhaite réaliser le rêve de son grand-père : retourner à Jaffa sur la terre de ses ancêtres.

Mardi 12 mars de 17h30 à 19h30 en Amphi B6 du bâtiment 1er Cycle, 15 rue André Lalande.

6 mars 2024 – Permanence Antifasciste à l’université d’Évry

Mercredi 6 mars de 17h30 à 19h30

Des camarades antifascistes de SUD Éducation et du Groupe de Résistance Antifasciste 91 seront présent·es au local SUD de l’Université d’Évry, 2 rue du facteur cheval, RDC, bureau 14.

Cette semaine, nous aurons une présentation sur la situation des prisonnières palestinien·nes donnée par des camarades du réseau Samidoun.

Venez nous rencontrer, discuter ou découvrir la bibliothèque militante (prêt de livres gratuits et sans inscription)

27 février 2024 – Choc des savoirs c’est non !

Rassemblement le mardi 27 février à 17h devant la direction académique de l’Essonne
Boulevard de France, Évry A l’occasion du comité départemental où seront présents les représentants de l’Éducation nationale et des collectivités territoriales

Contre le « choc des savoirs » : groupes de niveau qui organisent dès la 6eme le
tri scolaire et social et désorganisent les établissements, contre la classe de prépa Seconde pour les élèves recalés au DNB

Pour la création des classes et des postes nécessaires d’enseignement et
d’éducation (AESH, AED, CPE…)

Pour l’augmentation des DGH à hauteur des besoins

Contre l’augmentation de la tarification de la cantine dans les collèges de l’Essonne, pour le retour à un menu à 5 composantes.

Les organisations syndicales et de parents d’élèves de l’Essonne – qui, contrairement à la ministre, défendent l’école publique – exigent, à la hauteur des besoins grandissants, davantage d’ouvertures de classes, davantage de postes de remplaçants, une revalorisation des DGH des collèges et lycées du département, des créations de postes de CPE, de Psy-En, d’infirmières scolaires et d’assistantes sociales, des moyens supplémentaires en assistance éducative, des postes supplémentaires d’AESH et d’AED dont elles exigent qu’ils obtiennent un statut, des places supplémentaires dans les établissements spécialisés.

Elles exigent également que le conseil départemental cesse de faire des économies sur les repas des collégiens : il doit revenir à un repas avec 5 composantes au tarif précédent.

Elles sont aux côtés de tous les personnels et parents d’élèves qui se mobilisent depuis des semaines sur leurs revendications par la grève, les rassemblements, les demandes d’audience à la DSDEN, les motions dans les conseils d’administration.

Elles proposent donc de monter d’un cran et appellent tous les personnels et parents d’élèves à se rassembler massivement devant la direction académique le 27 février pour faire aboutir leurs revendications.

7 février 2024 – Permanence antifasciste à l’université d’Évry

Mercredi 7 février, 17h30 – 19h30

Des camarades antifascistes de SUD Éducation et du Groupe de Résistance Antifasciste 91 seront présent·es au local SUD de l’Université d’Évry, 2 rue du facteur cheval, RDC, bureau 14.

Venez nous rencontrer, discuter ou découvrir la bibliothèque militante (prêt de livres gratuits et sans inscription)

6 février 2024 – Conférence : Antisionisme, une histoire juive.

La section SUD Éducation de l’université d’Évry Val d’Essonne vous invite à une présentation du livre «Antisionisme, une histoire juive» par une de ses autrices, Michèle Sibony, porte-parole de l’UJFP. Elle a coordonné, avec Michel Warschawski, À contre chœur (Textuel, 2002).

Cette conférence se tiendra

Mardi 6 février entre 12h et 14h

Grand Amphi du bâtiment Île de France

23 boulevard François Mitterand, Évry-Courcouronnes

La présentation sera suivie par un temps d’échange avec la salle.

Quelques mots au sujet du livre : « Lors de la cérémonie officielle commémorant le 75e anniversaire de la rafle du Vél d’Hiv, le président français déclarait devant le chef du gouvernement israélien, Benyamin Netanyahou:  Nous ne céderons rien aux messages de haine, nous ne céderons rien à l’antisionisme car il est la forme réinventée de l’antisémitisme. Cette affirmation est le point d’orgue d’un processus d’assimilation de toute critique de l’État d’Israël à l’antisémitisme et qui ignore délibérément l’opposition d’intellectuel·les, de rabbins, de militant·es et d’organisations juives au projet puis aux objectifs, faits et méfaits de l’État israélien. On retrouvera dans ce recueil les prises de position venues de divers horizons intellectuels, toutes contestant, pour des raisons morales ou politiques, la légitimité, l’intérêt et les conséquences du projet sioniste. Hannah Arendt, Daniel Bensaïd, Judith Butler, Hilla Dayan, Isaac Deutscher, Henryk Erlich, Karl Kraus, Ilan Pappé, Maxime Rodinson, Abraham Serfaty, ou encore Michel Warschawski sont quelques-uns des noms qui jalonnent ce recueil de textes courant de 1885 à 2020 où se fait entendre la diversité des voix – religieuses ou révolutionnaires, libérales ou humanistes – qui se sont élevées contre le sionisme en Occident, au sein du monde arabo-musulman et en Israël même. »